La piste étrangère pratiquement abandonnée pour moult raisons.
Depuis que Toni Gerona a plié bagages après avoir lourdement payé les frais du douloureux fiasco de la dernière CAN de triste mémoire, le sept national est toujours à la recherche d’un successeur. Chargé de ce dossier, le président de la FTHB, Mourad Mestiri, n’a pas réussi jusqu’à présent à dénicher l’oiseau rare, les âpres négociations qu’il avait, depuis, menées s’étant avérées improductives ,en dépit des différents profils d’entraîneurs contactés à l’étranger ,plus particulièrement en Espagne.
Ça urge !
Dès lors, le bureau fédéral semble se résoudre à nommer un entraîneur tunisien pour le sept national. Une option que nous soutenons fortement, et cela pour au moins trois raisons, à savoir :
-Primo : ça urge vraiment, puisque le Mondial d’Égypte est dans moins de cinq mois
-Secundo : l’engagement d’un coach étranger serait une opération trop onéreuse pour une fédération dont la grave crise financière d’une ampleur sans précédent ne fait que perdurer
-Tertio : la désignation d’un cadre technique de la sélection est devenue, aux yeux de tous, une nécessité, voire une urgence. C’est d’autant plus vrai que l’expérience a fait ses preuves par le passé, notamment avec l’inoubliable paire Sayed Ayari -Said Amara qui a beaucoup donné au sept national et contribué à la mémorable épopée du Mondial 2005 de Tunis grâce à des joueurs lancés dans le bain de la sélection par ces deux techniciens. De surcroît, nous ne manquons pas actuellement de grands entraîneurs dans nos murs. Des calibres comme Sami Saïdi, Hatem Boussoffara, Adnene Belhareth, Chawki Jelliti, Riadh Bedoui, Nejib Ben Thayer méritent absolument d’avoir une chance.